Classe de M. Delaygues 2010-2011

Classe de M. Delaygues 2010-2011

Musée "Au Bon Roi Louis" à Saint Philippe

Jeudi 28 avril 2011, nous partons pour Saint Philippe.

Pour une meilleure gestion de la journée, les deux classes (la nôtre et celle de Mme Grondin (CM2)) ont prévu deux visites complémentaires : une promenade découverte dans Saint Philippe et la visite guidée du musée.

 

Accompagnés d'un plan illustré, les élèves découvrent des bâtiments et des lieux liés à l'histoire de Saint Philippe.

 

Les armoiries de St Philippe

 

 

 

Historique de Saint Philippe

Habitants : Les Saint-Philippois

 

Elle doit son nom au saint du même nom, et en l’honneur du roi Louis Philippe (1830-1848). C’est la ville la plus au Sud de toute la France ! Région inhospitalière de part sa forêt inextricable et son absence d’eau potable, Saint Philippe se développe peu à peu. En 1772, 8 habitants … En 1815 : 466 libres et 386 esclaves.  Malgré les difficultés à y travailler, il y aura toujours plus d’hommes libres que d’esclaves à Saint Philippe, contrairement aux autres communes. D’abord rattachée à Saint Joseph, elle devient « commune » en 1831. On y a cultivé la girofle, la muscade, le maïs, le café et bien sûr, la canne à sucre et maintenant la vanille et le vacoa. On y exploita aussi la forêt et la pêche.

On recensé 2649 habitants en 1866 ; 4858 habitants en 1999 et 5129 en 2007.

 

 

Ecomusée du Bon Roi Louis

Seconde moitié du XIXè siècle, bois et tôle

 

Edifiée entièrement en bardeaux, cette demeure a été construite par la famille Hoareau David. On remarque la symétrie de la façade, typique des cases créoles. Elle fut tour à tour, maison d’habitation, agence postale, maison fiscale puis un musée.

 

 

 

  

 

Eglise de Saint Philippe

1836, pierre, bois et zinc

 

Elle est construite sur l’emplacement d’une chapelle en bois qui datait de 1823. Le terrain fut donné par monsieur Delcyfin, ancien magistrat à la commune en échange d’un banc à l’intérieur de l’église pour lui et sa descendance. L’église fut bénite en 1839. En 1847, il faut déjà envisager des réparations. En 1859, il faut refaire la charpente.

 

 

Monument aux morts

1989, architecte : Bruno Rivière, basalte et marbre

 

Saint Philippe est pendant longtemps l’une des seules commune de France à ne pas commémorer ses morts tombés à la guerre (1914-1918). En 1989, ce manque est comblé : un monument est érigé sur la place publique, rappelant ainsi que certains Saint-Philippois ont défendu leur patrie française au prix de leur vie.

 

 

Vestiges de l’usine à sucre de La Trinité

Début du XIXe siècle, basalte

 

Elle daterait de 1827, elle a été fondée par 2 négociants : Vergoz Georges Alexandre Joseph (originaire de Bordeaux) et Delpit Joseph Félix (de Nantes). Elle sera vendue et rachetée plusieurs fois, avant d’être acquise par une banque : le Crédit Foncier colonial en 1870. Quelques vestiges subsistent dont des murs en basalte, une chaudière et une cheminée de 8 m de haut.

 

 

Port Montbel (ou Marine)

1830, basalte

 

Le 2 novembre 1830, on accorde à Montbel Fontaine l’autorisation d’implanter un débarcadère taillé dans le basalte auquel l’importance du site lui permet de porter le nom de « Le Port ». L’utilisation de cet embarcadère comme lieu de chute de la traite des noirs à Saint Philippe reste à confirmer.

 

 

 

Le naufrage du « Warren Hastings »

 

Vers 2h 20 du matin, dans la nuit du 14 janvier 1897, le vapeur anglais « Warren Hastings », 4000 tonnes, déboussolé,  fait naufrage près de la marine.

Il était parti du Cap (Afrique du Sud) à destination de l’île Maurice puis Bombay, en Inde.  A son bord, 219 hommes d’équipage et 1043 passagers dont les femmes des officiers, quelques enfants et des soldats. Tous furent sauvés et recueillis par les habitants de Saint Philippe sauf 2 hommes d’équipage qui se noyèrent. Quelques vestiges subsistent sous l’eau.

 

  

 

 

Puis monsieur Piras nous accueille et nous fait visiter son musée. A l'extérieur, les objets évoquent la vie quotidienne, l'agriculture, l'artisanat ...

 

 

 

 

 

A l'intérieur, les cinq pièces de la maison évoquent aussi la vie quotidienne des réunionnais : objets du quotidien de la maison, des boutiques, des artisans ....

 

 

 

 

 

 

 

... d'autres objets le passé douloureux de l'esclavage ...

 

 

 

... le temps des pirates ...

 

 

... le naufrage du Waren Hastings ....

 

 

... et deux vitrines rassemblent une impressionnante collection de monnaies et de billets de La Réunion et ayant circulé à La Réunion :

 

 

 

 

 



01/05/2011
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